Circulation de cyclomoteurs nouvellement autorisée sur les aménagements cyclables

Article publié le 08 février 2022 Catégorie : A savoir
Circulation de cyclomoteurs nouvellement autorisée sur les aménagements cyclables

L'évolution récente du Code de la Route, "ouvrant la voie" (cyclable...) à la circulation des cyclomoteurs légers est une évolution qu'il est important de noter.

Elle soulève des questions de cohabitation, de sécurité et de prise en compte des déplacements des modes actifs (vélo en premier lieu ici).

Désormais, le Code de la Route, par le biais du décret n°2022-31 du 14 janvier 2022, autorise la circulation de cyclomoteurs légers sur :

  • les pistes cyclables,
  • les voies vertes,
  • les zones de rencontre (limitée à 20 km/h, priorité croissante à l'usager le plus vulnérable)
  • les zones 30

Il y a là un enjeu de cohabitation entre les usagers cyclistes (voire piétons) habitués de ces espaces de circulation et les nouveaux usagers qui peuvent y circuler aussi.

 

 

Un cyclomoteur léger autorisé par ce décret est défini suivant ces critères :

  • conçu pour déplacer une seule personne,
  • absence d’aménagements destinés au transport,
  • vitesse maximale de 25 km/h,
  • moteur non thermique inférieur ou égal à 350 W,
  • poids à vide inférieur ou égal à 30 kg.

Il est donc à noter que ce nouveau décret ne concerne en aucun cas les cyclomoteurs de classe A ou B ou tout autre véhicule à moteur thermique.

A noter que ces mêmes aménagements cyclacles - listés ci-avant - sont ouverts aux engins de déplacements personnels (EDP) qui correspondent par exemple aux trotinnettes électriques, gyropodes, monoroues, skates motorisés, ...

Aussi, les engins et cyclomoteurs aptent à rouler jusqu'à 45 km/h ne sont pas autorisés sur les aménagements cyclables.

Avec la prolifération de nouveaux modèles et de nouvelles technologies élargissant le catalogue de ces engins bien pratiques pour se déplacer facilement sans effort, il y a un enjeu à être vigilant quant à savoir qui a vraiment le droit de circuler sur les aménagements cyclables.

Ce qui interroge également, c'est la cohabitation sur les infrastructures.

Entre cyclistes eux-même, les vitesses de déplacement peuvent varier du simple au triple. Ce qui nécessite de gérer des dépassements, des flux différents.

En rajoutant des véhicules, certes légers, mais plus imposant et avec une vitesse linéaire de 25 km/h si le champ est libre, gare au risque d'accident et ses conséquences...

 

Pour en savoir plus

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