La question du vélo électrique et de l'assurance

Article publié le 17 novembre 2021 Catégorie : Décryptage
La question du vélo électrique et de l'assurance

Question d’assurance pour les vélos électriques et autres éléments de connaissance

A la lecture de ce titre, il convient tout d’abord de faire une précision de langage.

Parler de vélo électrique est différent de vélo à assistance électrique.
Ce dernier type de vélo est le plus répandu. Doté d’une batterie assistant le pédalage jusqu’à 25 km/h, le VAE pour - faire plus court – nécessite bel et bien de pédaler. L’assistance adoucit l’effort et permet de se déplacer à vélo plus loin, plus longtemps avec moins de fatigue.

Le vélo électrique existe bien. Appelé « speedbike », il a une vitesse limitée à 45 km/h. Il est également doté d’une assistance au pédalage lui permettant de monter à seuil.

Atteindre cette vitesse fait passer le cycliste dans d’autres catégories de sécurité, de maîtrise de sa conduite et de règle de circulation.

Penchons-nous tout d’abord sur le sujet central de cet article :
faut-il faire assurer son vélo à assistance électrique ou son speed bike ?

Pour le premier nommé, la réponse est « libre à chacun ». Il n’y a pas, à ce jour, d’obligation allant dans le sens de la vignette verte (certificat d’assurance). Si votre VAE a de la valeur, ou est votre engin de conduite principal pour aller au travail ou vous déplacer, il peut être bon de le faire assurer pour atténuer des soucis tels que le vol, la casse en cas d’accident, etc.

Encore une fois, la décision vous appartient. Etant bridé à 25 km/h, au sens de la législation, le VAE est considéré comme un vélo classique (appelé aussi musculaire !).
Il est donc invité à rouler sur les pistes et bandes cyclables dès que la signalisation routière le lui indique.


Pour le second, le speebike, du fait de sa capacité à rouler à 45 km/h, soit aussi vite (voire plus vite) qu’une voiture en ville, des règles s’imposent.

Les speebike font l’objet d’une immatriculation, par une plaque telle que l’on peut connaître sur un scooter ou une moto <50 cm3. A cet effet, ils sont inclus dans la législation des cyclomoteurs.


Cela implique :

  • D’effectuer une démarche d’immatriculation
  • Un enregistrement de carte grise
  • Un certificat d’assurance (la vignette verte)

En matière d’équipements, cela impose :

  • Le port d’un casque homologué
  • Le port d'une paire de gants
  • la présence d'un rétroviseur côté gauche
  • Des éclairages fonctionnels à l’avant et à l’arrière (commandés depuis le guidon)
  • La présence d'un avertisseur sonore (commandés depuis le guidon),
  • Un frein arrière qui allume le feu « stop »

Il est à conseiller en plus le port d’une tenue adaptée pour faire face aux impondérables d’une circulation à ces vitesses.

Du fait du potentiel de vitesse de circulation, il est important de préciser que le speedbike n’est pas autorisé à circuler sur les aménagements cyclables. Il est évident que pour préserver une bonne cohabitation avec les cyclistes « classiques », possiblement des enfants, le différentiel de vitesse serait source d’accidents.

S'informer sur les législations

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